via Thérapeutes traditionnels du monde
LES THERAPIES TRADITIONNELLES. POURQUOI ?
Les thérapies traditionnelles n’ont pas souvent bonne presse. Moins encore ceux et celles qui en sont les dépositaires.
On les voit beaucoup comme quelque chose de folklorique. Les médecins occidentaux tendent à les dénigrer presque systématiquement. Mais il arrive que nos industries pharmaceutiques aillent s’inspirer des préparations de certains de ces guérisseurs – auxquels on reconnaît alors quelque savoir.
Certes, il y a des charlatans et des apprentis sorciers. Un certain nombre de ces artisans de la santé d’un temps ancien rendent des services plutôt simples sinon basiques (blessures de moindre gravité, aide psychologique avec « les moyens du bord »…) ; d’autres guérissent des cas plus sérieux, surtout locaux et/ou adaptés à la vie dans la région où ils vivent. Mais il existe aussi de ces thérapeutes (quelle que soit leur appellation) qui ont de vrais grands pouvoirs – tant de guérison que de vision.
Je suis atterré de voir à quel point nos sociétés « évoluées » et nos médecins, dans une grande majorité, considèrent ces thérapeutes avec une condescendance souvent tentée d’une sorte de mépris moqueur, et les présentent comme de braves petites personnes bien gentilles – si toutefois on leur accorde ce dernier aspect – mais surtout naïves, rêveuses ou plutôt illuminées (ah! Les esprits ! Voyez-vous ça !). Sans parler de l’aspect manipulateur mis en exergue dans nombre de cas. Et puis assurer que le système de soins occidental est tellement supérieur (tellement parfait !)
Certes, ces actions (venues) d’ailleurs ne reposent pas sur des bases académiques ou rationnelles et comportent fréquemment une part de mysticisme… Oui mais : et alors ? Il faut bien qu’il y ait un « support » pour qu’une action ait lieu : matériel ou immatériel, non ?
Allons ! madame, monsieur, ce n’est pas comme cela qu’il convient de raisonner à notre époque ! Nous sommes des gens évolués ! Revenez à nos méthodes bien terre-à-terre, attestées par des essais multiples. A nos médicaments si performants maintenant que l’on a retiré ceux qui avaient un côté nocif ! A nos équipes médicales qui ont tout ce qu’il faut pour dire de quoi vous souffrez et pour lancer le début d’un rapide cheminement de guérison ! Le reste, c’est de la poudre aux yeux !
Voilà le discours qui prévaut généralement.
…
Or…
Or, ayant rencontré les limites du système en France pour quelqu’un dans mon état et avec les moyens (faibles) qui étaient – et sont toujours – les miens, j’ai été amené à essayer autre chose.
Et pour avoir expérimenté plusieurs de ces façons de soigner « parallèles », je peux attester qu’il existe des choses* différentes** qui ont un effet indéniable ; des personnes détenant des savoirs et des pouvoirs qui apportent des effets que la médecine contemporaine n’apporte pas.
Après une première découverte, j’ai eu envie d’en savoir plus. J’ai éprouvé ce besoin aussi : cette première découverte m’a apporté des bienfaits mais n’a pas tout réglé.
J’ai ainsi décidé d’aller explorer sur le terrain, le plus possible. D’expérimenter moi-même quand je pourrai. De m’employer à comprendre l’approche, la logique, le fonctionnement de chaque thérapie ou thérapeute – autant que faire ce peut, bien entendu.
J’ai développé moi-même un savoir-faire et des connaissances d’une pratique et je crois pouvoir dire que j’ai une ouverture d’esprit qui est clairement perçue par les personnes qui pratiquent les façons traditionnelles de traiter les patients qui viennent à eux. Ce sont non seulement deux aspects qui me permettent d’aller plus facilement à leur rencontre ; cela, en tant que patient (si c’est le cas) comme en tant qu’observateur – je l’ai notamment constaté à deux reprises. Mais aussi, s’ils ne me ferment pas leur porte, c’est la preuve que ceux-ci sont sincères.
Cet espace, dans le site mybarrameda.com, se veut un lieu de témoignages.
* et ** : quels autres mots employer ? Pas évident ! Alors autant employer ce qui est le plus simple. « Des choses différentes », je pense que ça parle à tout le monde
L’objectif n’est pas de dénigrer ce qui se fait sur le plan de la médecine – en France ou dans le monde. Surtout pas systématiquement. Ce n’est pas non plus de faire l’apologie d’une méthode ou d’un individu. Mais de porter à la connaissance des gens des réalités. Que j’ai testées par moi-même (vécues, donc) ou auxquelles j’aurai assisté. En décrivant avec honnêteté et objectivité ce que j’ai vu ou aurai vu. Sachant que, bien souvent, autour de ces pratiques, il y a un ou des mystère(s) que l’on ne raconte pas.
J’ai trois souhaits en parallèle – si je puis dire – à cette notion d’information. C’est :
– que l’on considère ces pratiques en ouvrant son esprit très largement. C’est-à-dire en prenant conscience de l’existence de forces. Que l’on respecte les thérapeutes à la fois pour l’honnêteté dont ils font preuve et leur dévouement. Qu’on ne les regarde pas comme des bêtes de foire ni de jeux de télé-réalité. Que l’on ait conscience qu’ils ne peuvent pas tout et qu’ils ou elles (beaucoup de femmes) peuvent parfois obtenir un résultat que l’on peut qualifier d’extraordinaire mais que ça ne marchera pas « à tous les coups »
– que l’on respecte l’activité de ces personnes et ait à l’esprit qu’ils ont besoin à la fois des produits et d’un contexte. Et que l’on n’aille pas piller, par exemple, les ressources en plantes de tel ou tel – comme cela a été fait (en partie, certes, mais en trop grande partie ; surtout : partie irremplaçable mais aussi essentielle) pour les Amchis de l’Himalaya
– que ces porteurs et porteuses d’un savoir et de capacités uniques ne s’éteignent pas
Pour ce qui me concerne, j’ai découvert une méthode japonaise. Sans laquelle j’aurais abandonné un combat que je menais depuis des années. J’ai appris à utiliser cette méthode . Je me suis rendu au Japon dans son centre principal – d’où je suis revenu imprégné d’une force telle que je me demandais ce qui se passait en moi. J’ai rencontré et ai été traité par une curandera (deux serait plus juste d’ailleurs) d’une tribu ashaninka, au Pérou. Puis par une kru au Cambodge. On tend à utiliser le terme chamane comme un fourre-tout pour classer ces thérapeutes. Quand bien même cela serait assez proche, la notion vaut – je le rappelle ici au passage – pour une façon de faire en Sibérie. J’ai vérifié que je pouvais faire confiance. Et, dans les deux cas, j’ai constaté l’obtention de résultats que je n’avais pu obtenir par ailleurs et une capacité à voir absolument confondante. J’ai également croisé des personnes en France avec des capacités, des pouvoirs. J’ai par ailleurs constaté qu’il convient de ne pas chercher à associer des actions de différentes nature. Ce qui n’empêche pas certaines actions d’être complémentaires.
Les bases sur lesquelles fonctionnent ces actions sont articulées sur des croyances et des savoir-faire transmis de générations en générations. Parfois les personnes ont un don, parfois elles apprennent. L’un n’empêche pas l’autre. Les croyances ont parfois des points communs mais ont aussi leur « support » propre. Même avec une certaine ouverture d’esprit, il y a des éléments de ces croyances qui semblent extravagants et y croire prête à sourire. Ainsi : si l’on vous dit qu’au Cambodge, il est admis que l’être humain a 19 âmes autour de lui – d’où le côté sacré du chiffre 19 dans le pays – et que lorsque l’une s’en va (ou plusieurs) cela engendre une maladie ; la disparition des 19 correspondant à la mort… Si l’on vous annonce cela, les rictus plus ou moins aimablement moqueurs et les haussements d’épaules sont très (très…) nombreux. Et pourtant ! (Quoi ??????) Et pourtant !!… Oui : pourtant : devant des personnes souffrant de troubles psychologiques lourds qui ne connaissaient pas d’amélioration, dans ce pays à majorité bouddhiste, des Bouddhistes ont réalisé des cérémonies… animistes afin de faire revenir des âmes éloignées. Et – de sources tout-à-fait sérieuses – des résultats, apparemment durables, ont été obtenus. De cela, on peut se poser mille questions : d’où tient-on ce chiffre 19 ? Le trouve-t-on ailleurs ? Qu’est-ce qui a été fait ? Que croire ? Est-ce que cela marcherait avec des personnes venues ‘ailleurs ? Est-ce que dans d’autres endroits du monde on a émis d’autres hypothèses qui fonctionneraient aussi ?…
Pour terminer : oui, il y a un mystère – ou plutôt des mystères. Et c’est vrai que cela peut faire naître des espoirs – notamment trop – ; faire peur – ne serait-ce que par ces interrogations : qu’est-ce qui fait que ça marche ? Et qu’est-ce que cela engendre « en compensation » ? Ca amène la question : pour telle personne, tel cas, qu’est-ce qui pourrait apporter quelque chose ? Je n’ai pas la réponse. je dirai juste que, si on veut rencontrer un de ces thérapeutes traditionnels, ça se joue au niveau du feeling. Les textes ici sont juste des récits de rencontres – pour les faire connaître et dire qu’ils sont dignes de foi.